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Joyce and Rose. Joyce is one of our rescues. Notre famille adoptive

Notre famille adoptive

Outre les chèvres Angora, nous avons aujourd’hui dix-huit autres animaux dans notre ferme – notre famille adoptive.

Nous avons sept chèvres : Ella, Lily, Flora, Bianca, Zola, Pearl et Vicky (la dernière arrivée dans la famille). Les quatre premières de ce groupe ont été formidables pour déblayer les broussailles qui poussaient partout. Nous les avons adoptés en décembre 2019 dans un refuge voisin, La Ferme des Rescapés à Cassagnes. Leurs propriétaires ont dû partir en Guadeloupe pour leur travail et étaient dévastés de devoir les abandonner. Lorsqu’ils ont appris que nous les avions adoptés, ils nous ont contactés. Nous avons alors commencé à nous appeler en vidéo pour qu’ils puissent voir les filles et lorsqu’ils reviennent en France métropolitaine et nous rendent visite, ils viennent les voir. Ils sont parfois très émus !

Notre Histoire de la famille

Nous avons découvert d’autres informations sur les chèvres, notamment que Flora est la fille de Lily et que le frère d’Ella est le père de Flora et de Bianca.  La mère de Bianca était une chèvre Angora. Il est étonnant de constater à quel point les gènes Angoras sont dominants, étant donné que le père de Bianca était, comme sa sœur Ella, une chèvre très foncée avec de longues cornes. Avec son immense pelage blanc et duveteux, Bianca ressemble à une guimauve en hiver. Mais au printemps, elle perd tout son pelage et ressemble alors à une chèvre blanche ordinaire.

Zola et Pearl sont arrivées chez nous par l’intermédiaire de la police de Fumel. Nous avons reçu un appel nous demandant si nous pouvions prendre deux chèvres naines – reines de l’evasion – et la police était fatiguée de poursuivre dans les rues de Fumel. Malheureusement, comme leurs propriétaires les gardaient dans un endroit qui était loin d’être idéal, la police a donc décidé qu’il était dans l’intérêt des chèvres de les reloger. Ce sont de merveilleuses petites filles, particulièrement mignonnes.

Notre nouvelle adoptée s’appelle Vicky. Elle vient d’une famille de notre village dont l’autre chèvre est décédée récemment. Vicky était très solitaire et renfermée, la famille nous a donc demandé si nous pouvions la prendre. Suite à des analyses sanguines visant à nous assurer qu’elle n’avait rien qui pourrait mettre en danger nos animaux, nous avons accueilli Mlle Vicky le 28 mars 2023. C’est une chèvre très sûre d’elle, qui s’intègre à merveille dans notre petit troupeau de chèvres issues de refuges.

Nous avons adopté Inge en été 2014 alors que nous étions encore en Suisse. Elle est originaire d’un refuge à Albacete, en Espagne, et nous l’avons adoptée par l’intermédiaire d’une association caritative suisse qui reloge des chiens en provenance d’Espagne. Nous pensons qu’Inge est un mélange de Grand Bleu de Gascogne et de Lévrier, d’où sa belle coloration, son amour pour le chant, sa silhouette élancée et ses longues pattes – et sa vitesse de pointe impressionnante ! 

Lila est notre petite chipie. Originaire de Guadeloupe, nous ne savons pas comment elle est arrivée en France, mais nous l’avons adoptée à la Ferme des Rescapés. D’après ses papiers, nous savons que Lila est née en janvier 2019. Nous l’avons adoptée en juillet de la même année, quelques jours seulement après notre arrivée en France. Même si on nous dit qu’elle est typique des chiens de rue en Guadeloupe, nous n’avons donc aucune idée de son patrimoine génétique. Mais quoiqui’il y ait là-dedans a donné naissance à un chien d’un culot exceptionnel. On la trouve généralement en train de mordiller Maggie, sous notre couette, ou se roulant sur le dos en espérant quelques caresses sur le ventre.

La chance nous a sourit une deuxième fois

Maggie vient aussi de la Ferme des Rescapés. Nous sommes arrivés de Suisse avec deux chiens – Inge et Grace qui est aussi issue d’un refuge. Nous avons pris la décision d’avoir un troisième chien et nous avons donc adopté Lila. Malheureusement, notre Grace chérie nous a quittés en novembre 2019 à l’âge de 16 ans. Alors, pour qu’un positif advienne de cette perte, nous sommes allés adopter un autre chien.

Lors de notre première visite à La Ferme des Rescapés, Maggie était là et elle ne voulait pas nous laisser tranquille. À l’époque, on voulait un chien plus petit et nous sommes donc repartis avec Lila. La deuxième fois que nous y sommes allés, après avoir perdu Grace, Maggie était toujours là. Elle était bien décidée à ce que cette fois-ci nous ne partions pas sans elle. Bien qu’elle ait été malade dans la voiture sur le chemin du retour, elle s’est intégrée dans la maison comme si elle aviat toujours été là. .

Maggie - an action shot!
Maggie – séquence d’action

L’histoire de Maggie est que – lorsqu’elle avait à peu près six mois – sa maîtresse a décidé qu’elle ne voulait plus de chien. Elle a donc emmené Maggie chez le vétérinaire pour lui demander de l’euthanasier. Comme aucun vétérinaire digne de ce nom ne tuerait un chien en bonne santé, il a contacté des refuges et Maggie s’est retrouvée à Cassagnes. D’après ses papiers, Maggie est un croisement entre un Golden Retriever et un Labrador. Hélas, Maggie a été très nerveuse en présence de Mario la première année et les mouvements brusques pouvaient l’effrayer. Aujourd’hui, elle va beaucoup mieux, et c’est un vrai amour. Lila aime s’en servir comme jouet à mâcher, mais Maggie se défend bien et on les trouve souvent en train de se battre sur notre lit.

Nos ânes Manon (la grise) et Fleurette (la brune) ont été adoptés à couple âgé du voisinage qui ne pouvaientt plus les gérer. Ce couple les avait sauvées de l’abattoir. Nous ne sommes pas sûrs de leur âge, mais les deux ânes ont au moins 22 ans. Très timides au début, ils se sont très bien adaptés.

Lorsqu’ils sont arrivés, ils ont dû suivre un régime très strict car ils étaient en surpoids, ce qui leur causait des problèmes aux pieds. Il va sans dire que les ânes nous criaient constamment dessus à cette époque. En fait, on nous crie souvent dessus ! Le maintien de leur poids est un problème constant. Les ânes sont originaires de régions sèches et désertiques où il n’y a pas grand-chose à manger. Leur métabolisme est donc spectaculairement efficace, ce qui est loin d’être idéal pour le sud-ouest de la France ! Etant donné qu’il y a plusieurs autres ânes dans la région, je ne vous raconte pas les ragots qui circulent entre eux !.

Nous avons quatre Coureurs Indiens, spécialistes de la lutte anti limaces et escargots. de  Il y a trois femelles, Emily, Tina et Cher (ces deux-là ont des voix vraiment impressionnantes, d’où leurs noms) et un mâle, Norris (Duck Norris – le choix de Mario, évidemment). Ils se promènent partout dans la ferme librement, mais rentrent toujours dans leur enclos avant la nuit pour qu’on puisse les enfermer en toute sécurité. Les canards coureurs ne sont pas censés savoir voler, mais on peut souvent observer les nôtres volant devant la maison.

Un autre membre de notre famille adoptive est Lemmy, une tortue méditerranéenne (Mario est un fan du groupe Motörhead, d’où son nom). Lorsque nous l’avons adopté en 2014, on nous a dit qu’il avait entre 15 et 20 ans. Malheureusement, ses anciens propriétaires ne l’ayant pas nourri correctement, il a ce que l’on appelle une carapace « Toblerone ». Au lieu d’être lisse, sa carapace est rugueuse. Bien que ce problème ne se corrigera pas, cela ne devrait pas affecter sa santé dans le futur. Lemmy est gars très sympathique et vient lorsqu’il entend des gens à proximité. 

Nous avons construit le rond-point devant la maison pour servir d’enclos à Lemmy et nous avons installé des plantes adaptées aux tortues pour qu’il se nourrisse. Il préfère toujours les légumes, mais nous essayons quand même de l’encourager à adopter un régime alimentaire plus naturel. Une fois par semaine, il a le droit à une petite tomate cerise ou quelques baies qu’il adore. Lemmy hiberne tout au long de l’hiver dans sa maison, creusée à environ 60 cm dans le sol et remplie de paille. Nous ajoutons aussi des feuilles de noyer pour décourager les rongeurs qui pourraient avoir l’idée de s’y introduire. 

Lemmy adore s’évader et s’est enfui à deux reprises avant que nous n’installions sa résidence actuelle. Heureusement, il a été capturé les à chaque fois. La première, nous avons distribué des prospectus dans tout le quartier. Cette fois-là, on l’a trouvé en train de manger les courgettes d’un voisin chez qui il s’était introduit, après avoir traversé une route et creusé un chemin dans son jardin. La deuxième fois qu’il s’est échappé, il a parcouru environ 600 mètres. Nous sommes persuadés qu’il profite de son hibernation pour préparer sa prochaine évasion.

Joyce est notre truie. Elle a été sauvée du massacre de l’abattoir par la Ferme des Rescapés qui a ensuite eu du mal à la garder – c’est une fouilleuse invétérée ! Ils nous ont donc demandé si nous pouvions la récupérer. Joyce est arrivée avec nos premières chèvres en décembre 2019. La photo en haut de la page représente Joyce lorsqu’elle est arrivée chez nous, toute jeune. Elle est beaucoup plus grande maintenant – on pense qu’elle pèse environ 300 kg – mais elle est toujours adorable !

Vous verrez sur les photos et les vidéos que la queue de notre « Joycie Pig » a été coupée. Malheureusement, c’est une pratique courante dans les élevages de cochons industriels, où on les fait vivre dans de petits enclos surpeuplés. A cause du stress et des conditions de vie abominables, ils se mordent la queue ou celle des autre cochons. La solution des éleveurs consiste donc à leur couper la queue lorsqu’ils sont encore très jeunes. Bien qu’elle n’ait plus qu’un petit moignon, Joyce remue la queue lorsqu’elle est heureuse, comme le font les chiens.

Se Rouler dans la boue

Mario a construit une maison pour Joyce, avec une fenêtre et des rideaux isolants qu’elle a immédiatement arrachés – elle n’est visiblement pas fan de l’intimité.  Joyce broute, comme le feraient tous les cochons s’ils y avaient le droit, et nous la nourrissons deux fois par jour avec des céréales, du soja, des légumes et des fruits. Nous avons creusé un grand terrier pour elle et, lorsqu’il fait chaud, Joycie passe une bonne partie de la journée à prendre des bains de boue. Elle a l’air tellement en pleine forme que j’envisage même de me joindre à elle pour profiter des bienfaits anti-âge ! Récemment, nous avons planté un saule à côté de son étang pour qu’il lui donne plus d’ombre. Malencontreusement, l’autre jour, Joyce s’est allongée sur le pauvre saule et nous ne sommes pas sûrs qu’il va s’en sortir. 

Les cochons sont très intelligents, sans parler du fait que, malgré ce que pense la majorité des gens, ils sont très propres. Pour l’occuper, nous cachons de la nourriture dans son enclos pour qu’elle la trouve au nez; les noix sont particulièrement appréciées. Joyce adore être brossée, surtout au printemps, lorsque la plupart de ses poils commencent à muer.  Tout comme les humains qui apprécient la glace, lorsqu’il fait chaud, Joyce adore les « pigsicles » que je congèle pour elle avec de l’eau et un peu de jus de fruit.

Et voilà tous – pour l’instant…